Ostéopathie pour douleurs lombaires
Lombalgie - Lumbago
Les douleurs lombaires, aussi appelées lombalgies, sont des douleurs perçues au niveau du bas du dos, en regard des vertèbres lombaires. Lorsqu’elles ne sont pas liées à certaines pathologies, elles peuvent avoir comme origine des troubles musculo-squelettiques. Très fréquentes, elles touchent entre 40 et 70% de la population et sont généralement sans gravité, bien que très douloureuses et invalidantes.
Mécanique ostéopathique : mieux comprendre comment s’installent les douleurs du bas du dos
Au cours de la vie d’un individu, le corps subit des perturbations (traumatismes avec ou sans séquelles, sollicitations répétitives et contraignantes…) qui occasionnent des restrictions de mobilité et des blocages articulaires plus ou moins profonds.
Lorsque les blocages articulaires ou les restrictions de mobilité siègent au niveau des vertèbres lombaires, ils peuvent être à l’origine de différents types de douleurs.
Les douleurs articulaires sont dues aux perturbations de la mobilité articulaire elles-mêmes.
Les douleurs musculaires quant à elles sont générées par les tensions musculaires situées en regard de la zone en souffrance, souvent secondaires aux perturbations de mobilité articulaire. Elles peuvent être parfois très douloureuses. En effet, les perturbations de mobilité des vertèbres lombaires diminuent la mobilité générale de la colonne lombaire et obligent les muscles de la zone lombaire à travailler davantage pour assurer la bonne mobilité de la colonne lombaire. Les perturbations de mobilité couplées à l’hyper-sollicitation musculaire peuvent entraîner une irritation locale, à l’origine de l’état douloureux lombaire.
Le lumbago se manifeste lorsque l’irritation locale est trop importante.
Le lumbago survient généralement après un « faux mouvement » de façon brutale et se révèle par la contraction intense des muscles du bas du dos, qui protègent le système articulaire afin d’éviter toute lésion articulaire plus importante occasionnée lors de postures et/ ou de mouvements inadaptés de la colonne lombaire. La contracture musculaire reflexe est en fait un mécanisme de défense protégeant l’ensemble de la colonne lombaire. Bien que très douloureux, car rendant tous les mouvements du bas du dos difficiles voire impossibles, le lumbago est une pathologie bénigne, souvent liée à des troubles musculo-squelettiques préexistants.
Si la douleur irradie dans les jambes, il peut s’agir d’une sciatique ou d’une cruralgie, due à un pincement du nerf sciatique ou du nerf crural. La douleur est généralement majorée par la toux, l’éternuement ou l’effort. ► Sciatique
Notre approche ostéopathique spécifique
La colonne lombaire étant un segment mobile, peu exposé aux traumatismes directs car protégé par la ceinture musculaire lombaire, elle est peu sujette aux blocages articulaires primaires (mais cela n’est pas exclu).
En revanche, comme la colonne lombaire subit de nombreuses contraintes (posturales, pondérales et mécaniques) et est en rapport anatomique direct avec le bassin, elle est souvent soumise à des restrictions de mobilité articulaire, fréquemment adaptatives et secondaires aux blocages articulaires primaires présents sur le bassin (un des segments le moins mobile du corps).
Toutes les adaptations, même bénignes, ne sont pas à négliger, car même secondaires elles peuvent entrainer des irritations locales, des douleurs et parfois d’autres symptômes associés (règles douloureuses, troubles du transit…).
Pour une bonne efficacité du traitement, il convient donc de libérer l’ensemble des fixations primaires à l’origine des restrictions de mobilité secondaires retrouvées sur les lombaires. Seule une analyse biomécanique précise et codifiée sur l'ensemble du corps humain permet d’accéder à ce résultat et ainsi parvenir à un traitement fiable et durable.
Quand consulter l’ostéopathe ?
En prévention ou dès l’apparition des premiers symptômes, un suivi ostéopathique permet de gérer ces différents troubles en rétablissant la mobilité de l’ensemble du corps.
Quelques conseils :
- Eviter la surcharge pondérale ;
- Conserver une bonne musculature dorsale et abdominale ;
- Adopter les bonnes postures lors des mouvements « à risque » ;
- Adopter une bonne posture au travail (adaptation du poste de travail : avoir un bon soutien du dos, éviter les mouvements de torsion, régler la hauteur de l’écran…) ;
- Avoir une bonne literie ;
- Conserver une activité physique (natation) ;
- Eviter les talons hauts supérieurs à 7 cm;
Modifié le Jeudi 11 mars 2021 à 14h05